Alors que la maquette numérique promet des gains de délais, de coûts et de qualité d’exécution importants grâce au travail collaboratif itératif, la maîtrise d’ouvrage doit également être en mesure de contrôler rapidement que les attendus de son programme sont remplis tout au long de la phase de conception directement via la maquette. De même, chaque acteur de l’acte de construire serait en mesure de faire l’autocontrôle de sa mission.

Des outils de numérisation des réglementations en cours de finalisation dans le cadre du PTNB démontrent en effet que la maquette numérique offre à tous les acteurs la possibilité d’automatiser la vérification du bon respect des règles. Ils peuvent désormais être appliqués aux programmes des maîtres d’ouvrages, aux référentiels techniques, mais également aux rapports initiaux de contrôle technique.

Des outils existent. Ils doivent être rendus plus accessibles, adaptés aux besoins, vérifié le cas échéant et s’appuyer sur des formats open source. Un AMI permettra de mobiliser les éditeurs existants et les start-up pour développer des solutions adéquates et les tester sur des projets pilotes. Les start-up manquent parfois de visibilité sur les besoins propres, c’est un moyen de les faire connaître.